Quel est le parcours de mon roman ?... J'aime cette question...
C'est avant tout le résultat de mon propre parcours initiatique (différent de celui du héros, mais... pas si différent que ça, en fait) que j'ai initié il y a environ 4 ans. Ce que je découvrai au fur de mes recherches intérieures, de mes lectures, de mes rencontres, de mes propres expériences, m'a donné envie de le partager "en grand" et surtout d'initier l'envie des autres à entammer leur propre recherche intérieure pour mieux vivre leur vie et entrevoir un avenir optimiste. Ecrire un roman était pour moi la meilleure façon de me lancer dans cette entreprise car quand on lit un livre, on est réceptif à son contenu, on a le temps d'y réflechir et de se poser des questions.
Voilà pour le fond de la démarche.
Puis ensuite, tout c'est déroulé comme si cette fabuleuse aventure était déjà "écrite". C'est un enchevêtrement de "coïncidences" (que j'ai su ensuite ne pas en être) qui m'ont fait découvrir le concours de Femme Actuelle (car je ne suis pas lecteur de ce magazine !). Le 13 janvier dernier, lorsque j'ai pressé la touche "Enter" de mon clavier d'ordi, "j'accouchais" de mon roman en envoyant par mail mon tapuscrit aux Editions Les Nouveaux Auteurs, qui ont organisé le concours avec Femme Actuelle. Le même jour, la 1ère dent de mon 3è enfant pointait sur sa gensive... un signe de bon augure...
J'ai entre-temps envoyé mon livre à toutes les grandes maisons d'éditions parisiennes... et reçu que des réponses négatives (ce qui ne m'a pas supris outre mesure). Mais je savais que le concours FA était ma plus grosse chance d'être édité. Début mars, coup de fil de l'éditeur :" Vous êtes retenu dans les 10 finalistes du concours parmis 500 participants !"
et surtout : " quelle que soit l'issue du concours, vous serez édité !".
Mon objectif était donc atteint, j'étais sur un petit nuage... La 1ere place ou un prix spécial serait la cerise sur le gateau.
2è cession du jury (fait de lecteurs indépendants qui ne sont ni de l'édition, ni auteurs, ni littéraires farfelus... ce qui d'ailleurs est justement l'intérêt de ce concours pour donner plus de chance à un jeune auteur de percer) : l'éditeur m'appelle : "J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle (
): la mauvaise : vous n'êtes pas le lauréat. La bonne : Paulo Coelho vous donne son coup de coeur !"
Et voilà comment je me suis retrouvé à serrer la pince à Paulo lors de la cérémonie de remise des prix au café des Editeurs à Paris, le 6 mai dernier. Mon livre déboulait dans les rayons des libraires un mois plus tard.
Mon rêve s'était réalisé.
Voilà (ça fait une grosse tartine, mais au moins, vous avez les détails !)