Je viens de tomber dessus par hasard. Ca a fait tilt. Pas pu résister, je l'ai donc commandé.
On le sait, pour la gueule de bois, il n'y a qu'un seul remède : rester couché et attendre que ça passe. Pourtant, quand une jolie - mais furieuse - cliente débarque dans son bureau pour lui annoncer la mort d'un de ses vieux frères d'armes, impossible pour Garrett de s'en tenir au plan initial. Sa mission : retrouver la maîtresse du défunt, à qui ce dernier a légué une somme colossale. Le hic, c'est qu'aux dernières nouvelles la belle se trouvait dans le Cantard, une région où elfes, gnomes, vampires et autres centaures se livrent une guerre sans merci. Et, pour ne rien arranger, cette charmante personne compte parmi les amours de jeunesse de Garrett. II y a des jours comme ça...
Critique extraite de "actu SF"
Citer :
Imaginez un univers de fantasy classique avec son lot d’elfes, de gnomes, de trolls, centaures et vampires ; ajoutez-y un détective privé tout à fait à l’aise dans ce milieu (l’archétype du genre : ancien d’une sale guerre genre Viêtnam, rarement une affaire, toujours la gueule de bois au réveil vers 14h30, solitaire et malheureux en amour, avec une gouaille pas possible nous racontant ses péripéties avec un cynique détachement mêlé d’humour) et vous aurez une idée de l’ambiance de La Belle aux bleus d’argent.
Mike Hammer sur les Terres du Milieu…
Garrett, le privé en question, est un jour tiré du lit en pleine nuit (vers 11h du matin) par un groupe de nains. Ils lui apprennent qu’un membre de leur famille avec qui il a fait la sale-guerre-genre-Viêtnam vient de mourir. Il se retrouve exécuteur testamentaire et doit retrouver une femme à qui il a légué toute sa fortune. Fortune bien mal acquise puisqu’apparemment due au boursicotage réalisé grâce au détournement de secrets militaires de la sale guerre (celle qu’à fait Garrett et qui dure encore). Il va donc partir à la recherche de cette femme sur les terres où se déroule le conflit, au cœur même de l’enfer où il s’était juré de ne jamais retourner. Il embauche pour le coup un métis d’elfe et trois frères grolls (sans doute un savant mélange entre trolls et gnomes) qui lui serviront d’escorte et de protection durant sa quête. Elle sera, vous l’aurez deviné, beaucoup plus compliquée que prévue.
…à moins que ce ne soit sur le Disque-Monde
Ecrit à la première personne du singulier, ce premier volume est une réussite. Dans une veine proche de Pratchett, Glen Cook nous offre un bon roman mouvementé sans qu’à aucun moment ne faiblisse le régime. Tout d’abord léger, l’auteur insuffle en cours une réelle tension qui aboutira à une scène digne d’Une Nuit en enfer. Plus le détective avance, plus l’histoire devient complexe : plusieurs factions en veulent à sa vie pour des raisons différentes que le privé tentera de comprendre. On souhaite à Garrett une vie aussi longue que celle de la Compagnie Noire et pourquoi pas du Disque-Monde.