Pour parfaire l'éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu'ait connu l'Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues années, le maître et l'apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu'à la capitale Edo, où l'Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux. Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l'archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagode des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat, et la douceur perverse de la trahison. Avec La Voie du Sabre, Thomas Day plonge ses lecteurs dans un Japon de fantasy, un Japon du XVIIe siècle qui ne fut jamais, où la magie et les dragons existent, où le métal météoritique des sabres est trempé dans le sang.
Un roman assez court traitant du parcours initiatique du narrateur, élève du légendaire Miyamoto Musashi, sans doute le ronin le plus célèbre de l'histoire (de ma mythologie ?) du Japon.
Etant très intéressée par le Japon médiéval et par ses légendes, je ne pouvais qu'accrocher à ce roman, malgré le côté complètement tête à claque de Mikédi, d'autant que le récit est jalonné de petites fables racontées par les personnages croisés au fil du texte, ce qui renforce le côté initiatique.
Seul regret néanmoins : le roman est très court (280 pages), j'en aurais aimé un peu plus parfois...
Du coup je vais lire l'autre roman "japonais" de Thomas Day se déroulant quarante ans ces événements, en attendant d'avoir le courage de me lancer dans
La Pierre et le Sabre, d'Eiji Yoshikawa, "le" roman sur Musashi...