Ils sont précoces, instables, surdoués, hyperactifs, phobiques ou déprimés. Certains sont si agités que l’école n’en veut plus. Les enseignants sont à bout. Les parents désemparés.
« Pas si grave que ça » rassure le Dr Olivier Revol, un pédopsychiatre qui dirige depuis 18 ans un centre des Troubles de l’apprentissage à l’Hôpital neurologique de Lyon. Chaque semaine il reçoit en consultation, venus de partout, des enfants, des adolescents « malades de l’école ». Autour de lui, une équipe composée de médecins, de psychologues, d’orthophonistes, et même d’enseignants. Au prix d’une hospitalisation de quelques jours, si c’est nécessaire, ils établissent un bilan complet des compétences intellectuelles et physiologiques au cours duquel se révèlent les causes psychologiques, instrumentales, voire familiales de l’échec scolaire.
Ce témoignage est un message d’espoir pour tous ceux qui, à défaut d’un premier de classe rêvent de faire de leur enfant un élève comme les autres. C’est aussi un guide pratique qui livre des pistes pour repérer les signaux d’alerte et prévenir l’échec scolaire avant qu’il ne soit trop tard.